Marc Couturier s’est fait connaître par son travail sur les « Barques en lévitation ». C’est au début des années 90 que le concept de « Redressement » lui est venu : sous ce terme, Marc Couturier a réuni un ensemble d’oeuvres « non faites de main d’homme » (en grec ancien acheiropoiète) dont la forme évoque providentiellement figures et paysages, facilement identifiables. Il nous les donne à voir, sans les modifier. Une feuille d’aucuba devient vitrail ; une plaque de placoplâtre devient un « Redressement » ; une promenade dans Amiens donne naissance aux « Cabochons », redressement virtuel d’éléments d’architecture ; une douelle* de foudre, trouvée dans un chai au Portugal, forme une sculpture primitive ; la présentation et la mise en lumière de fragments de douelle en « Teatrini »** deviennent un ensemble de petits paysages...
Parallèlement, il développe une oeuvre «faite de main d’homme» qui invite à la contemplation ou à d’autres voyages : des « Lames » de samba recouvertes à la feuille d’or sont fichées dans les murs (exposition «Formes simples », Centre Pompidou Metz, juin 2014) ; les « Dessins du troisième jour », tracés à la mine de plomb sur papier ou au graphite pur sur d’immenses wall drawings (Musée de la Chasse et de la Nature, 2012 / Palais de Tokyo, exposition « Inside », oct-nov. 2014) évoquent la création dans la Genèse ; les dessins à la pointe d’argent sur toile préparée ou réalisés en wall drawings (MUDAM, Luxembourg / Exposition « Traces du Sacré » au Centre Pompidou, 2008) et tout dernièrement les pastels.
Marc Couturier est né en 1946, il vit et travaille à Paris.
Il est représenté par la galerie Laurent Godin, Paris