(...) un travail qui se confronte aux thèmes universels (amour, couple, vie et mort, liens de l’homme avec les règnes végétal et animal) et à l’irreprésentable (intériorité, onirisme), l’artiste manie les symboles appuyés, les clichés et le kitsch (par exemple la jeune femme et son cheval blanc avançant au creux d’un sous-bois dans Des journées entières ou, dans Le Bonheur, les fleurs rouges improbables et, remarqués par Yves Michaud, les tuyaux d’arrosage tenus à plusieurs reprises par l’homme) – un imaginaire qui frôle volontairement les stéréotypes et qui peut évoquer, autre univers, l’œuvre, littéraire et cinématographique, de Marguerite Duras, à la lisière toujours, entre roman de gare et sublime – oeuvre, et en premier lieu India Song, dont l’artiste me confie à la lecture d’une première version de ce texte combien, habité par les questions du désir et de la perte, il a compté pour elle au début de son parcours (« un choc »).
Lucile Encrevé, Florence Chevallier, le Corps de la Photographie, 2006.
Née en 1955, vit et travaille à Paris.
www.florencechevallier.org
Florence Chevallier, Toucher Terre, Sud, 2014 © Adagp, Paris 2017
LES PLAISIRS, 2017. Tirages jet d’encre réalisés à partir de fichiers numériques. Contre-collage sur aluminium, cadres bois et verre sans reflet. Ensemble de 5 tirages dont une série de 4, 100 x 115 cm, et un 100 x 125 cm. © Adagp, Paris 2017 Photo : A. Mole