Marylène Negro, Noyale, Noalae passus, photo : Laurent Grivet

Marylène Negro

Chapelle Sainte-Noyale, Noyal-Pontivy

Les films de Marylène Negro ne sont jamais des remakes. Ils vont là où le cinéma ne peut pas. Là où le cinéma s’est épuisé à aller et où il ne s’aventure plus. Leur regard vers l’intérieur les poussent à s’attaquer eux-mêmes, à triturer leur matière grâce à l’informatique, à pousser la déraison au plus loin, l’émotion à incandescence, et la lenteur au-delà du possible. Presque tous ont en commun d’avoir été réalisés à partir d’images photographiques. C’est en montant ses films devant son ordinateur qu’elle les met en scène, qu’elle les réalise. Des films faits le plus souvent d’images fixes, parfois d’une seule image qui se modifie de manière imperceptible mais suffisamment pour qu’un changement se manifeste et témoigne que du temps a passé, que l’image est devenue. Ce sont des espaces ouverts à notre devenir, des espaces où nous pouvons nous-mêmes nous introduire et prendre place. On est face à l’image comme on est face à soi-même. Ce que l’on y voit dépend du temps que l’on se donne.

Extraits de textes de Rodolphe Olcèse et Matthieu Orléan


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Marylène Negro est née en 1957
www.marylene-negro.net
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